Aujourd’hui, la question se pose : a-t-on envie de travailler un bijou quand on sait que la pierre a été prospectée par un enfant dans des conditions d’esclavage ? A-t-on envie de porter un bijou avec une telle pierre ?  Il est impossible qu’un joaillier ne soit pas choqué par l’histoire des pierres ou du métal qu’il travaille, et qu’il ne soit pas sensible à ces questions. Pour moi, l’éthique du métier, c’est s’interroger sur la provenance des matériaux et les conditions d’exploitation, c’est de travailler de façon solidaire avec ceux qui développent leurs activités en respectant les droits fondamentaux.